Par le discours sur l’état de l’Union européenne qu’il a prononcé la semaine dernière, le président Juncker a rendu un fieffé service à l’institution qu’il sert (EUROPE 11861). Il ne pouvait pas mieux signifier le caractère tout bonnement indispensable de la Commission en tant que garante du respect des traités et de l’intérêt commun de pays ayant convenu de vivre en régime de communauté réduite aux acquis. La preuve en est qu’il a autant plu que déplu, et aux...