Le critère «tout ou rien» est déraisonnable. Est-il encore possible de sauver le cycle actuel de négociations commerciales mondiales, le Doha round ? Bien sûr que oui, mais à la condition d'abandonner le langage manichéen: succès ou échec, accord ou rupture. Il est compréhensible que les négociateurs utilisent ce langage, dans le but d'arracher in extremis le maximum de concessions à leur avantage, mais il ne correspond pas à la réalité et il pourrait entraîner des...