Jacques Delors ne modifie pas sa vision de l'avenir de l'Europe. Le titre de sa dernière prise de position est éloquent: "pour une avant-garde européenne" (voir le dernier numéro du Nouvel Observateur). Le chemin qu'il indique "après la déception de Nice" est clair:
- réaliser l'élargissement (il reste "beaucoup de travail à faire") et "fixer des objectifs raisonnables à la Grande Europe, en retrait sur les ambitions affichées par l'Acte unique et le Traité de Maastricht";
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