L’extradition d’un citoyen de l’Union européenne vers un État tiers pour y subir une peine peut être justifiée notamment lorsqu’il y a un risque d’impunité, que l’État membre est tenu d’extrader le condamné en vertu du droit international et que le pays tiers s’oppose à ce que la peine soit exécutée sur le territoire de l’État membre concerné.
C'est ce qu'a statué la Cour de justice de l’UE (CJUE) dans un arrêt rendu jeudi 22 décembre (affaire C-237/21).