Il est des formules qui font mouche autant qu'elles font mal. Voici quelques jours, le 29 mars, notre confrère Stéphane Foucart ouvrait sa chronique « Planète » dans Le Monde par la formule suivante: « Pas un mois ne se passe sans que le pire soit à craindre pour le projet européen. » Et d'énumérer tour à tour la crise des dettes souveraines, la montée des populismes, la « menace » d'un éventuel Brexit, le retour des frontières et des barbelés dans l'espace Schengen, son...