Si le Britannique Boris Johnson s’est réjoui du « fort soutien international » apporté aux frappes britanniques, françaises et américaines menées en réponse d'une attaque chimique supposée du régime syrien, et le Français Jean-Yves Le Drian du soutien et de l’unité de l’UE « dans ce moment de grande gravité », les ministres des Affaires étrangères des États membres, réunis en Conseil, se sont montrés assez modérés, dans les conclusions qu’ils ont adoptées...