Le joli mois de mai est porteur, cette année, d'espoirs timides, d'espérances renaissantes. Non que les causes diverses de la morosité qui berçaient les citoyens européens les mois - et années - précédents se soient évanouies comme par miracle. Non, au contraire, beaucoup de ferments de crise continuent d'agir et il en est même de nouveaux qui se laissent pressentir. Tout concourt donc à ce que l'Union européenne reste ce « club déboussolé» ayant « perdu l'outil...