L'alerte de Romano Prodi était justifiée. C'est très opportunément que le président de la Commission a attiré l'attention à la fois du président du Conseil, Louis Michel, de la présidente du Parlement européen, Nicole Fontaine, et de tous les chefs de gouvernement individuellement sur les retards dans la mise en oeuvre de la "stratégie de Lisbonne", précisée un an plus tard par les "priorités de Stockholm" et complétée à Göteborg par la stratégie de développement durable....