Jacques Delors et la schizophrénie. Dans l'affaire de l'élargissement de l'Union, je me reconnais dans la qualification de "schizophrénie" dont a parlé Jacques Delors. Je plaide coupable, car je place sur le même plan deux exigences politiques, l'une et l'autre fondamentales mais partiellement contradictoires. La première est d'accueillir rapidement les pays candidats d'Europe centrale et orientale, de leur ouvrir les bras avec enthousiasme et même avec reconnaissance, car nous...