La force des souvenirs d'enfance. J'ai été trop catholique, apostolique et romain. J'ai écrit que, si les racines chrétiennes de l'Europe sont évidentes et indiscutables pour tout Européen, croyant ou agnostique, les racines juives le sont moins (voir cette rubrique du 11 octobre). J'ai peut-être cédé ainsi à la puissance inconsciente des souvenirs d'enfance. Avant la guerre et dans l'après-guerre immédiat, tout enfant italien était immergé dans une réalité religieuse ou...