La rotation semestrielle de la présidence du Conseil la plus traumatisante que l'on puisse imaginer vient d'avoir lieu. En particulier, la responsabilité de préparer et conduire les Sommets européens est passée du président le plus dynamique de ces derniers temps à un Premier ministre disposant d'une majorité parlementaire fragile et en partie eurosceptique, pour ne pas parler du président de la République, Vaclav Klaus, qui se proclame explicitement « dissident » de l'UE telle...