Tout bouge plus vite que prévu. Le paysage qui entoure la prochaine réforme institutionnelle de l'UE n'est plus du tout celui qu'il était à la veille du sommet d'Helsinki, au moment du grand désenchantement, lorsque les jeux paraissaient faits en faveur d'une mini-réforme qui, pour l'Europe future à 28 membres voire davantage, signifierait la dégringolade vers une Union sans ambitions et sans capacités d'agir. Pendant le sommet lui-même, en marge du sommet et après le sommet, se...