L'Europe ne peut pas attendre Tony Blair. Les initiatives annoncées par la France pour renforcer, dès qu'elle aura assumé la présidence du Conseil, le rôle et les prérogatives du "Groupe de l'euro" représentent le deuxième symptôme que quelque chose bouge dans le paysage européen. Le premier a été évidemment la relance du débat sur les objectifs de la construction européenne qui avait suivi le discours du ministre allemand des Affaires étrangères. Ce deuxième aspect n'est...