La Cour de justice de l’Union européenne a jugé (aff. C-548/21), vendredi 4 octobre, que la lutte contre les crimes graves n’était pas le seul motif pouvant justifier l’accès de la police à des données contenues dans un téléphone portable. Toutefois, cet accès doit être proportionné à la gravité de l’infraction pénale, encadré par la loi, et, sauf en cas d’urgence dûment justifié, être autorisé préalablement par une juridiction ou une autorité administrative...