L'affaire de l'adhésion turque à l'Union européenne est très mal engagée. Très mal parce que la surenchère des positions en sens opposé comporte le risque de provoquer des fractures très graves entre les Etats membres (aussi graves que celles provoquées par la guerre en Irak) et d'empoisonner les prochains référendums sur la Constitution (qui n'ont logiquement rien à voir, mais la Turquie pourrait devenir un enjeu des campagnes pour ou contre).
Les divergences sont partout. La...