Le vent a changé de direction. Consacrer le premier commentaire de l'année nouvelle au bilan de l'année précédente, c'est une cérémonie presque obligatoire à laquelle je n'entends pas me soustraire, même s'il n'y a pas de surprise pour le lecteur qui aurait eu la patience de suivre assez régulièrement cette rubrique. Pas de surprise, car je ne vais pas me dédire. Je répète depuis le printemps dernier que les critiques envers l'Europe avaient dépassé les limites du raisonnable...