Le problème se pose. Guy Verhofstadt estime-t-il que l'UE, qui dépassera assez rapidement le nombre de trente États membres, serait en mesure d'atteindre les objectifs d'intégration qu'il préconise ? Ou bien envisage-t-il un développement à deux vitesses, avec un groupe de pays déterminés à approfondir l'intégration et un autre groupe visant plutôt une coopération intergouvernementale renforcée ? Dans son dernier livre (Sortir de la crise), il avait explicitement évoqué la...