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Bulletin Quotidien Europe N° 9883

17 avril 2009
JOURNÉE POLITIQUE / (eu) ue/moldova
Bucarest réclame une réponse forte de l'UE à l'égard de Chisinau qui a « dépassé les bornes »

Bruxelles, 16/04/2009 (Agence Europe) - La Roumanie réclame une « réponse résolue et coordonnée » de l'Union européenne pour protester contre la réaction « inacceptable et antidémocratique » des autorités moldaves aux protestations qui ont suivi les élections parlementaires du 5 avril. En arrêtant des centaines d'opposants (qui contestent la victoire électorale du parti communiste) et en réprimant violemment les manifestations à Chisinau, le président Vladimir Voronine...

Sommaire

NOTULES
@@@ Une idée qui progresse. : Notre bulletin a fait état à plusieurs occasions de la théorie selon laquelle la notion même de croissance économique devrait être abandonnée en tant qu'objectif, ou du moins radicalement modifiée. Elle a été reprise la semaine dernière dans une interview accordée à l'Express par Albert Jacquard, écologiste mondialement connu, qui rejette l'illusion selon laquelle la crise actuelle serait surmontée par une relance de la croissance économique. Il estime par contre que cette crise représente une occasion de réfléchir à la notion même de croissance. L'humanité est « assignée à résidence sur le fragment de planète habitable. Il faut gérer collectivement et raisonnablement les richesses offertes par la planète », ce qui signifie adapter notre mode de vie à la réalité de ces richesses, qui en grande partie ne sont pas renouvelables et dont la consommation incontrôlée détruit la nature. Ce concept est admis en théorie, mais en réalité les mentalités n'évoluent pas. Il faut vaincre le « délire de consommation, poussé par la publicité sous toutes ses formes » et la « frénésie collective selon laquelle le bonheur en dépend ». Albert Jacquard précise que « prôner la stabilité n'est pas faire l'apologie de la stagnation. Le développement de multiples activités est parfaitement possible. Et on retrouve dans cette catégorie les activités qui apportent le plus de satisfaction
@@@ D'un rosé à l'autre. : Il est toujours frappant de constater comment l'on se précipite à Bruxelles et dans nos capitales nationales pour satisfaire les appétits du négoce. L'histoire du rosé qui serait produit demain en coupant des vins rouges et blancs en est une nouvelle illustration. Pour mémoire, le rosé est généralement un vin issu de raisins noirs, qui n'a pas été coloré par les pigments contenus dans les peaux et n'a pas subi de deuxième fermentation (dite malolactique). Des variantes existent cependant selon les régions vinicoles. Ainsi, seule exception sur le territoire français, le champagne rosé est produit par le biais d'un assemblage, mais cette pratique est assez logique dans une région où la vinification réunit souvent des jus de raisins blancs et noirs. Dans d'autres terroirs, on a cherché à prolonger la fermentation ou à procéder à une deuxième fermentation pour améliorer la qualité des produits, sans jamais recourir au coupage autorisé en Australie ou aux États-Unis. Cela n'empêche pas la France, l'Italie et l'Espagne de produire à eux seuls près de 80% des vins rosés de la planète. Alors, comment justifier ce changement de règles qui bouleversent les traditions ? Les citoyens, appelés aux urnes entre le 4 et le 7 juin prochains, ne peuvent pas comprendre cet alignement sur des pratiques venues d'ailleurs. En témoigne cette réaction d'un lecteur du quotidien régional L'Alsace
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