NOTULES
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@@@ faut-il vraiment désespérer boulogne ?.
« La solution ne passe pas par une augmentation des quotas, qui n'aurait pour résultat que de faire s'effondrer les stocks de poissons et, à long terme, de ruiner les flottes concernées », a dit, mercredi 15 avril, la porte-parole de Joe Borg, commissaire européen à la Pêche. La réponse de la Commission européenne est trop souvent stéréotypée, parfois même brutale, ignorant les problèmes rencontrés par les pêcheurs, en l'occurrence ceux du Nord de la France, qui réclament une hausse des limites de captures de cabillauds, pour pouvoir continuer à travailler. Avant les élections européennes, de telles réponses automatiques de Bruxelles ont de quoi susciter la colère et la méfiance envers les institutions européennes. La Commission encourage les autorités françaises à discuter avec la profession des moyens de permettre aux bateaux de pêcher sans risque d'épuiser la ressource. « On appelle cela une réduction de capacité. Soyons clair ! Il faut voir les possibilités d'aides à la restructuration de la flotte », explique-t-on à Bruxelles. Cela s'appelle, en plus clair, de la casse de bateaux. Un remède que la Commission devrait encore proposer le 22 avril, lors de la publication du Livre vert sur la réforme de la politique commune de la pêche. (L.A.C.)
