Une personne victime de tortures passées peut bénéficier de la protection subsidiaire si elle encourt, en cas de renvoi dans son pays d'origine, un risque réel de privation intentionnelle de soins adaptés à son état de santé physique ou mentale, a déclaré la Cour de justice de l'Union européenne dans un arrêt rendu mardi 24 avril (C-353/16).
Présent au Royaume-Uni depuis 2005, M. MP, un ressortissant sri lankais, a déposé une demande d'asile, faisant valoir qu'il avait...