Graham Watson a de quoi être satisfait. Il perd certes quelques élus dans un Parlement dont l'effectif se réduit, mais il est aujourd'hui au centre du jeu. Entre une droite (le PPE) et une gauche (V/ALE, PSE, GUE/NGL) dont les forces peuvent s'annuler, il peut apparaître « faiseur de rois », comme le notait, cette semaine, un communiqué de son groupe. S'il s'y prend bien, il pourra véritablement peser sur le paquet de nominations qui doit être scellé d'ici la fin de l'année. Mais...