L'essentiel des réformes est sauvegardé. Comment s'étonner si le compromis sur le nouveau traité européen ne satisfait entièrement personne ? C'est la nature même du terme «compromis» qui l'impose ; chacun doit faire des concessions. Ceux qui connaissent l'histoire de l'Europe, avec ses progrès et ses stagnations, ses élans et ses crises, savent que la bonne démarche ne consiste pas à peser avec une balance ce que l'un a gagné et l'autre a perdu, mais d'évaluer si le résultat...