Le gouvernement britannique le répète depuis 2016 : « Le Brexit, ça dit bien ce que ça veut dire. » Mais à force d’y croire sans le définir, il a acquis sa propre raison d’être.
Aujourd’hui, le Brexit s’apparente à une panacée : accord ou absence d’accord ; Norvège, Canada, Turquie ou l’OMC ; une union douanière, pour maintenant ou pour toujours ; un second référendum ou des élections législatives.
Cette semaine, le Parlement britannique, qui s’est...